Père je t'écris cette lettre, depuis ses années où maman t'a quitté entre nous l'amour est illettré,
Cette lettre va te saouler, Entre nous y'a pas que ça qui te rend saoul l'alcool T'a noyé,
Aujourd'hui mon cœur a parlé, n'arrête pas de saigner,
Mon encre sont mes larmes salées, ma plume as pleuré,
Plus le temps s'écoule et plus je souffre tout s'écroule,
Le bateau sur lequel tu as laissé maman et moi va couler, Rêves achevés
Le cœur écorché par les parcelles, pendant que tu mets un voile sur ta réalité
Ce son est ma délivrance de ta vérité, Où est-ce que je te trouverai quand on m'aura annoncé ton décès ?
Mes petits yeux marron n'ont pas blessé ta lucidité,
Tu n'as pas su prendre le relais, c'est la rue qui m'a bercée,
Elle m'a adoptée, me l'as dis, me l'as chanté, me le dira, me mariera, je l'aie aimée
Le moral Soufflé, Le bédo est un pansement sur mes plaies,
Chaque mot est une dalle de tristesse déposée, entre ses versets, chaque goutte versée
Livrée sur ce bout d'papier, délivrance et vient de ma bouche cette fumée épaisse, de ma tristesse
J'ai filé Dans le gouffre, Je me reverrais voir la lumière, une fois libérée
Un fantôme dans ma vie qu'on appelle paternité
Signé,
Confidence d'un cœur écorché
(Florian)